Sinard ne se raconte pas, il se vit. Ici, le temps semble avoir choisi un autre rythme : celui des saisons, des cloches de l’église Saint-Pierre à midi et demie, et des tracteurs qui rentrent doucement des champs à la tombée du jour commune de Sinard
Un balcon grandeur nature sur le Trièves
À 760 mètres d’altitude, Sinard est posé comme une vaste terrasse naturelle. Devant soi : le plateau du Trièves, immense mer d’herbes et de lumière. Derrière : les falaises du Vercors qui protègent du vent du nord. Et partout, cette sensation d’espace et de silence qu’on ne trouve presque plus ailleurs.
Ce qu’on voit tous les matins en ouvrant ses volets
- Le Mont Aiguille, majestueux et immuable
- Les vaches qui paissent tranquillement
- Parfois un chamois sur la crête
- Et presque toujours un ciel tellement grand qu’on en oublie les soucis
Une mairie qui connaît vos prénoms
Dans la petite maison aux volets verts, on ne parle pas de « usagers » mais de « Sinardaires ». Le secrétariat est ouvert le lundi, le mercredi et le samedi matin ; on y traite aussi bien les cartes d’identité que les réservations de la salle ou les histoires de haie mal taillée entre voisins. Tout se règle souvent autour d’un café.
Les immanquables de l’année
- Le 1er mai : fête du muguet et vide-greniers sur la place
- Le 14 juillet : retraite aux flambeaux et bal musette jusqu’à 3 h du matin
- Le 3e week-end d’août la légendaire Vogue avec ses manèges d’un autre temps
- Le dernier dimanche de novembre marché des créateurs dans la salle des fêtes chauffée au bois
- Toute l’année les « vendredis du four » où chacun apporte sa pâte à pain ou sa tarte
Le village qui accueille à bras ouverts
Ces dernières années, Sinard a vu arriver des familles, des télétravailleurs, des retraités actifs et même quelques artistes. L’intégration ? Quasi immédiate. On vous prête la tondeuse avant même que vous ayez fini de décharger le camion.
Sinard en trois mots
Tranquille. Généreux. Vivant.
Si vous cherchez un endroit où le mot « voisin » a encore un sens, où les enfants jouent dans la rue jusqu’à la nuit, et où l’on peut encore acheter son pain à 200 mètres de chez soi…
…alors vous êtes déjà un peu chez vous.


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